Face aux commerce illicites des ressources naturelles et stratégiques comme les bois précieux et phytogénétiques de la grande île, une inauguration de xylothèque a eu lieu à l’Université d’Antananarivo le 18 décembre à travers le projet PEER. Il s’agit d’un programme de subvention au concurrentiel financé par l’ USAID qui soutient des activités de recherches.

D’après les recherches effectuées, on compte quarante-huit espèces endémiques à Madagascar. Tous les bois conservés dans cette xylothèque sont utilisés comme référence pour chaque espèces existantes ; surtout les bois précieux qui se trouvent en danger. Ces dernièrs se trouvent dans l’Annexe de la CITES, une convention sur le Commerce International des Espèces de Faunes et Flores sauvages menacées d’extinction. Elle fixe un cadre juridique et des procédures pour assurer le sauvegarde des espèces sauvages faisant l’objet de surexploitation nécessitant des permis spéciaux. 

Cette xylothèque a pour objectif l’élaborer une base de données sur tous les types de bois existant à Madagascar. La base de leur classification est selon leurs espèces. Elle fait partie de la conservation du patrimoine unique de Madagascar, plus particulièrement les bois précieux. Cette ressource permet aux intéressés d’exploiter légalement bien que Madagascar n’a pas encore l’autorisation sur les exportations de ces ressources naturelles endémiques.